DHEPS : Nouvelle-Calédonie / Sénégal / Haïti / Pays africains
CIL : Sénégal / Burkina-Faso 
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DHEPS en Nouvelle Calédonie

Durant 6 ans en effet, une cinquantaine d’hommes et de femmes engagés dans différents secteurs d’activités – école, agriculture, développement économique, politique, travail social, etc. – ont été inscrits dans un parcours du DHEPS.

En ce qui concerne les caractéristiques des stagiaires adultes, comme les autres publics intéressés par cette formation, étaient porteurs d’expériences formelles et informelles souvent non reconnus et une scolarité généralement chaotique. Les stagiaires adultes inscrits dans cette formation avaient une représentation négative du système scolaire dit « classique ».

Par un calendrier adapté aux réalités locales, les programmes des promotions proposées en Nouvelle-Calédonie comprenaient des thématiques liées aux demandes des étudiants. Pour chaque promotion, au moins une présence d’un mois à la fin de parcours était souhaitée pour la soutenance finale des mémoires.

Une autre particularité de ce parcours construit en Nouvelle-Calédonie concernait la contribution de plusieurs personnes – universitaires, chercheurs, chefs d’entreprise, chefs coutumiers, etc. – dans ce parcours de formation.

Cette première expérience de formation construite « in situ » a permis à notre organisme de formation et à son équipe pédagogique de prendre en compte les constats de cette expérience afin d’améliorer le modèle, tant sur le plan pédagogique qu’organisationnel. C’est ainsi qu’à l’occasion de chaque nouvelle demande, nous étions en mesure de proposer une offre de formation encore plus adaptée aux réalités locales d’une part, aux exigences de la communauté universitaire de l’autre.

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DHEPS au Sénégal

Le Sénégal est le deuxième pays ayant sollicité notre organisme de formation pour cette formule basée sur une démarche de co-construction.

La demande a été formulée par l’USE (Union Solidarité d’Entraide), considérée comme une ONG importante intervenant sur tout le territoire et impliquée dans le développement des régions et des populations les plus défavorisées du Sénégal.

Au Sénégal, nous avons pu élaborer et mettre en place 4 promotions de formation DHEPS construites toujours sur la base des mêmes principes.

Deux parcours du DHEPS ont été proposés avec pour chaque parcours un programme demandant un calendrier exigeant des regroupements de 10 jours tous les deux mois à Dakar , Saint-Louis, etc. Tout comme en Nouvelle-Calédonie, nous avons tenté d’identifier des ressources intellectuelles et professionnelles locales. C’est ainsi que plusieurs universitaires sénégalais et personnalités locales ont pu intervenir sur des thèmes liés au développement, au fonctionnement culturel, aux données anthropologiques propres à l’Afrique en général et au Sénégal en particulier, aux codes culturels du pays, etc.

Un parcours préparatoire au DHEPS. Cette formation était d’une durée de dix mois seulement et basé sur un calendrier de 10 jours de regroupement tous les deux mois à Dakar et ailleurs. Cette formation préalable au DHEPS a permis à une quarantaine d’adultes, hommes et femmes engagés dans la vie active, ayant une expérience très longue mais un parcours scolaire très faible, de s’engager dans une formation par la démarche de recherche-action. Les apports des thèmes proposés par notre organisme de formation a permis à une vingtaine d’entre eux de préparer un mini mémoire consacré à l’exposé et la capitalisation de leurs acquis de l’expérience, à l’analyse de certaines pratiques dans lesquelles ils étaient engagés et à élaborer un projet innovant et réaliste lié à leur domaine d’intervention. Pour les 20 autres constatant qu’ils avaient des potentialités pour aller plus loin notre organisme a souhaité les inscrire en DHEPS. Pour eux, un programme du DHEPS comprenant des regroupements de 10 à 15 jours a été proposé tous les deux ou trois mois selon les périodes.

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DHEPS en Haïti

En 2000, à la demande d’une ONG intervenant sur le terrain de l’éducation en Haïti nous avons pu élaborer sur place un parcours de DHEPS. Dans la même perspective que les expériences précédentes déjà réalisées et fort de son expérience d’une dizaine d’année, notre organisme de formation a pu étudier les demandes des adultes concernés, identifier leurs besoins, leurs acquis, les enjeux liés au développement du pays, etc.

C’est ainsi qu’un DHEPS pour 26 acteurs de l’éducation en Haïti a été élaboré et mis en place. Construite pour une durée de 3 ans, ce DHEPS a pu se réaliser par un programme exigeant 5 regroupements de 10 à 15 jours par ans. Pour cette promotion aussi, lors d’un premier séjour, nous avons pu contacter plusieurs universitaires ayant accepté d’intervenir sur plusieurs thèmes inscrits dans le cursus concerné et ayant accepté d’accompagner certains étudiants sur place pour l’élaboration de leur mémoire organisé par étape.

Certes, pour cette promotion, il n’était pas prévu que les étudiants fassent un séjour d’un mois en France car tout le parcours devait être organisé totalement sur place. Cependant, à cause de la guerre civile et les perturbations généralisées en Haïti, nous avons du modifier vers la fin notre programme initialement prévu. Les 19 étudiants ayant préparé leur mémoire ont du effectuer un séjour de 10 jours à Paris pour présenter et soutenir oralement leur mémoire dans nos locaux  et ceux de l’Université de Paris 3 qui coopérait avec nous sur cette formation.

Bien qu’à cause de la situation sociale et politique du pays nous n’avons pas pu organiser d’autres promotions, nous savons que les anciens titulaires du DHEPS ont pu à la suite de leur formation créer une association pour intervenir dans les institutions qui intervenaient pour l’éducation, les associations régionales et dans les écoles du pays, etc.

11 ans après, nous savons que cette association existe toujours et en tant que lieu de ressources institutionnelles et intellectuelles, elle intervient, elle publie, elle est considérée comme un des espaces de ressources humaines reconnues pour la scolarisation des enfants défavorisés.

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DHEPS avec plusieurs pays africains : Guinée Conakry, Bénin, Togo, Madagascar

A la demande d’une ONG internationale dont le siège est situé à Paris (Aide et Action) intervenant pour la scolarisation des enfants les plus défavorisés dans le monde et plus particulièrement les filles, un DHEPS a été élaboré dans les années 2002-2003.

Dès le départ, les organisateurs ont demandé que ce parcours soit précédé d’une formation préparatoire centrée sur l’observation et la description du contexte et de l’autobiographie des personnes concernées.

Dans la mesure où les 25 étudiants concernés venaient de plusieurs pays il a fallu prévoir dans le programme non seulement des regroupements périodiques mais aussi en fonction de leur pays d’intervention et de résidence.

Les regroupements ont été organisés surtout à Posotomé au Bénin, à Conakry et Labé en Guinée Conakry, à Kara et Lomé au Togo, à Madagascar, etc.

Sur les 26 personnes au départ engagées dans cette formation, 5 stagiaires adultes se sont contentés du cursus préparatoire et le Certificat d’initiation à la recherche-action, une personne a du abandonner et toutes les autres ont réussi à déposer leur mémoire.

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CIL au Sénégal (Kolda)

En 2006-2008 à la demande d’une ONG (OFAD) intervenant pour la valorisation des activités génératrices de revenus et engagée pour le développement des zones très défavorisées de la région de Kolda a été élaboré un parcours de CIL (Certificat d’Initiative Locale). Cette formation construite sur une durée d’un an et organisée sur la base d’un regroupement mensuel d’une semaine a pu former une trentaine d’acteurs et d’actrices de cette ONG impliqués dans des pratiques en direction des populations défavorisées : santé communautaire, alphabétisation, développement des activités de l’économie sociale et solidaire, l’éducation des filles non scolarisées, l’égalité homme/femme, etc.

Dans ce parcours, en dehors du contenu thématique souvent abordé par des intervenants locaux, chaque adulte était accompagné pour décrire son parcours, son contexte environnemental, ses pratiques dans l’objectif de pouvoir à la fois analyser ses pratiques mais surtout élaborer et définir un projet lié à une initiative locale.

Après la présentation par les 28 stagiaires de leur texte rédigé pour la validation de leur CIL, le jury, présidé par notre organisme de formation et composé de plusieurs personnalités locales, a estimé qu’une vingtaine d’entre eux pouvaient continuer la formation et la recherche-action, notamment dans le cadre d’un DHEPS.

C’est ainsi qu’en dehors de leur Certificat obtenu, 19 entre eux ont pu prolonger la formation dans le cadre du DHEPS.

La soutenance des mémoires a eu lieu à Ziguinchor avec un représentant de l’Université de Paris 3 en 2009. Là aussi pour chaque mémoire, notre organisme avait intégré une personnalité locale spécialisée du thème abordé.

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CIL au Burkina-Faso

En 2009-2010, dans la même démarche que le CIL proposé au Sénégal, une formation CIL a été élaborée au Burkina-Faso pour une vingtaine d’acteurs et actrices engagés dans le développement du pays. La demande a été formulée par une ONG Burkinabè intervenant notamment sur les questions de la santé et plus particulièrement santé communautaire.

Sur les 22 personnes initialement prévues, 6 personnes n’ont pas pu continuer mais les autres par un programme comprenant 4 regroupements de 10 jours et un accompagnement très assidu par les intervenants de notre organisme de formation ont pu finaliser leur CIL.

Pour différentes raisons, en particulier le refus de financement par les bailleurs, notre organisme de formation n’a pas pu continuer ni en organisant une deuxième promotion du CIL, ni en engageant les titulaires du CIL dans un parcours de formation plus longue.

Cela reste toujours un projet entre les deux institutions partenaires.

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CIRAL International avec le Sénégal

A la demande de la Fédération des Foyers Ruraux et de l’Université Rurale de Cluny pour qui nous avions déjà mis en place 4 promotions du CIL consacrées à la problématique du développement rural, nous avons élaboré une nouvelle formation considérée comme l’étape supérieure du CIL.

Cette formation s’inscrivant dans la continuité de la démarche du CIL a été intéressée pour 16 personnes choisies parmi les 50 titulaires du CIL.

En fait, ces 16 personnes faisaient parties des personnes qui ne prenaient pas le chemin du DHEPS pour continuer leur formation. Elles souhaitaient un parcours plus court que le DHEPS.

C’est pourquoi nous avons pu proposer un parcours de formation qui s’est intitulé CIRAL : Certificat d’Initiative à la Recherche-Action, à dimension internationale, organisée sur une période d’1 an et comprenant 4 regroupements de 6 jours complétés par des suivies à distances et des enseignements en ligne.

Dans la mesure où parmi les groupes intéressés figuraient aussi des titulaires du CIL au Sénégal, il a été envisagé que le parcours devait avoir une dimension internationale et interculturelle.

En fait il s’agit d’un groupe de 16 personnes dont la moitié était issue de la région de Cluny et l’autre moitié résidait au Sénégal.

Le programme étant identique pour tout le groupe, nous avons pu organiser des regroupements dans chaque pays exigeant des rencontres entre les deux groupes pour enrichir leurs apports en terme interculturel, etc.

C’est dans cette perspective que plusieurs regroupements ont pu être organisés à Cluny et à Dakar. Le parcours du CIRAL a pu se terminer en juin 2012 avec des soutenances organisées à Cluny et Dakar. En termes de résultats, sur les 16 stagiaires concernés, 12 ont réussi dès la première session de la soutenance et les 4 autres ont pu finaliser leur texte deux mois après.

Les 16 étudiants concernés par cette formation nouvelle ont eu un programme comprenant des apports théoriques, thématiques, méthodologies et des suivis à distance très assidus. A l’issue de cette formation CIRAL, chaque étudiant devait préparer un mémoire d’une cinquantaine de pages comprenant les acquis du CIL et intégrant l’élaboration d’un projet d’action concrète, inédit, réaliste lié à la problématique du développement rural.

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Autres formations à l’étranger

De plus, en dehors des formations évoquées, notre organisme de formation a développé aussi des recherche-action collective au Maroc pour les membres d’une association préoccupée par l’accueil des « migrants subsahariens clandestins ». Cette recherche-action proposée pour un groupe comprenant également quelques migrants en 2005-2006 a pu mettre l’accent à la fois sur les causes du départ des migrants vers l’Europe et sur les enjeux d’un phénomène en croissant. Les événements dramatiques survenus au Maghreb et sur certaines côtes de l’Italie ont donné raison à l’ampleur de ce phénomène.

En ce qui concerne la recherche-action collective pour laquelle nous avons dû aller en Pologne, elle a été réalisée à la suite d’un partenariat entre l’association Amicale du Nid et des partenaires polonais. Cette recherche en direction des professionnels de l’insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de prostitution a fait aussi l’objet d’un écrit exposé l’ors d’un colloque réunissant l’ensemble des partenaires en 2011.

 

Pour plus d’information, contacter le Collège Coopératif de Paris.

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